Plusieurs projets pilotes de « rues scolaires » ont été menés dernièrement en Wallonie. Avec succès. Mais une rue scolaire, c’est quoi ? Le code de la route la définit comme étant une rue desservant une école et qui est fermée à la circulation pendant les heures de classe.
Une manière de sécuriser les abords de l’école et de protéger ainsi les enfants. Mais avec des conséquences sur la circulation dans les rues adjacentes, évidemment.
Alors, se sont interrogés nos députés Latifa Gahouchi et Michel Di Mattia : l’expérience va-t-elle être reconduite, étendue ou généralisée en Wallonie ? Avec autant d’autres questions : Comment les usagers adaptent-ils leurs habitudes ? Quels sont les incidents relevés ? La sensibilisation est-elle suffisante ? Quelles sont les répercussions sur la circulation et sur le stationnement dans les rues avoisinantes ? Des problèmes inattendus sont-ils apparus ?
La Ministre wallonne en charge de la sécurité routière a pu répondre à ces questions : d’autres rues scolaires seront créés en 2022 mais de manière ponctuelle. Sans généralisation.
Car la sécurité sur le chemin de l’école se pense, se concrétise de manière globale.
L’analyse des meilleures solutions d’aménagement se fera, au cas par cas ; ainsi il peut être plus judicieux dans tel quartier d’instaurer une zone de rencontre, dans tel autre de sécuriser surtout les traversées cyclo-piétonnes, d’améliorer l’éclairage, de modifier les sens de circulation…
Les possibilités sont nombreuses et avant de généraliser les rues scolaires, il faut d’abord sécuriser les trottoirs ou les accotements stabilisés, a expliqué la Ministre.
La rue scolaire est donc une des solutions parmi beaucoup d’autres pour améliorer la convivialité, la sécurité routière, la qualité de l’air et la qualité de vie aux abords des écoles.
La Wallonie ne compte donc pas fixer de règle générale. Ce concept doit être choisi après un diagnostic qui indiquera que la rue scolaire est un dispositif adapté à la situation et aux besoins de l’école.
Source : www.ps-pw.be